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Bovines : en salles chez nous !

Bovines ou la vraie vie des vaches

Nous sommes heureux de vous relayer les informations concernant le film « Bovines » qui  a été mixé au Studio Domino à Marseille en décembre 2010.

Il a été sélectionné par l’ACID pour Cannes 2011 puis distribué en salles depuis le 22 février 2012 par Happiness Distribution.

C’est un documentaire de 64 minutes sans voix ni musique qui a retenu l’attention d’un grand nombre de critiques et de chroniqueurs et de spectateurs. Plus bas vous trouverez les dates des deux projections en présence du réalisateur et de l’ingénieur du son, des liens utiles et des extraits de commentaires.

Bovines ou la vraie vie des vaches

  • Cinéma Alhambra Marseille
    (samedi 14 Avril 16h30 en partenariat avec l’ACID)
  • Cinéma Jean Renoir Martigues
    (dimanche 15 Avril 17h00 en partenariat avec l’ACID)

En présence de Emmanuel Gras (réalisateur) et Cyrille Carillon (ingénieur du son/mixeur)

Bande annonce

L’enthousiasme du chroniqueur Philippe Meyer : Chronique de Philippe Meyer

La presse s’enthousiasme elle aussi

Bovines est un documentaire radicalement animalier. Et radicalement bouleversant (je pèse mes mots). Mais pourquoi ? D’abord parce que le cinéaste nous conduit à changer notre regard sur les vaches. (…) Bovines sollicite fortement l’univers mental du spectateur, et pas seulement son aptitude à l’anthropomorphisme. Les cadres rapprochés d’Emmanuel Gras sont autant de tableaux quasi abstraits qui favorisent les correspondances contemplatives.

Christophe Kantcheff, Politis

C’est un pari. Surprenant. Audacieux. Qui aurait pu penser qu’un jeune cinéaste inconnu parviendrait à passionner durant soixante-cinq minutes avec des vaches comme personnages ? Emmanuel Gras y parvient, pourtant, et sans effets pleurards – pas d’anthropomorphisme, surtout, pas d’anthropomorphisme. On voit des vaches, donc. Des vaches qui meuglent, qui mâchent, qui dorment. L’une d’elles a des cils aussi longs et beaux que ceux de Greta Garbo. L’autre met bas si discrètement qu’on est presque surpris de découvrir, soudain, à côté d’elle, un veau tremblant sur ses pattes. (…) Chaque plan est composé avec un soin pictural : celui des vaches qui attendent sous un arbre la fin d’un orage, évoque l’impressionnisme. Plus cubiste, cet écran tout vert où émergent, par la gauche, une, deux, puis trois taches blanches…

Pierre Murat, Télérama

Emmanuel Gras, jeune et heureux réalisateur de ce véritable conte philosophique bovin, filme avec une élégance, une intensité et une tendresse ces énormes ruminants aux yeux si doux (…) Nous sommes projetés, à leur côté dans une expérience sensorielle qui est celle du monde et dont on éprouve la stupéfiante beauté, rendue par des images d’une grande poésie (…)

N.Z., Les Fiches du Cinéma

Il y a tout lieu à penser que les vaches sont moins fascinées par le passage des trains que les spectateurs regardant se dérouler sur l’écran le superbe premier film d’Emmanuel Gras. (…) Sa caméra, toujours à hauteur de vache, nous faire partager la vie de ces bovins sans recourir au moindre pathétique (elles ne finiront pas, dans le film, à l’abattoir) ni, bien sûr, au si redoutable anthropomorphisme. L’humour n’est pas absent non plus, comme cette poche en plastique incongrue qui vient batifoler dans le pré. Faire coexister ainsi le burlesque et la beauté, n’est ce pas évoquer Buster Keaton, auteur comme par hasard de Ma vache et moi, épris lui aussi, à l’instar de notre cinéaste, de cadrages et de rythmes.

Michel Ciment, Positif

Sans les caméras-microscopes de Microcosmos mais avec beaucoup de patience, le moindre détail de la vie au grand air prend un sens poétique et cosmique : l’œil bovin forme une galaxie, la mise bas d’un veau y est tranquille et un sac en plastique flottant devient un mystérieux émissaire pour nos stoïques colocataires. (…) le spectateur, lui aussi parqué avec d’autres spécimens dans une salle obscure, se sent proche et presque envieux de ces grosses glaneuses de petits riens.

Leo Soesanto, Les Inrockuptibles

Bovines est avant tout un geste. Un geste de filmeur doué et constant, qui plante sa caméra dans une prairie de France, à quelques mètres d’un troupeau de vaches couleur crème, placides et majestueuses. (…) Emmanuel Gras fait preuve d’un don parmi les plus rares : celui de la bonne distance. Ici, tout est affaire de plan juste, de cadre fort, de son vrai, de cordeau précis comme dans la construction picturale classique de maîtres anciens.

Olivier Séguret, Libération

Sans commentaire, Bovines est moins un documentaire animalier qu’un poème visuel comique et émouvant. Emmanuel Gras nous projette au coeur d’une prairie et ouvre les portes d’un territoire inconnu : le monde étrange des ruminants. (…) Indirectement, ce film nous renvoie au monde des hommes, si proche et si distant. Là-bas, il y a la crise, la campagne présidentielle et la Syrie sous les bombes. Ici, de l’autre côté de la clôture électrique, il y a la colline, l’herbe et le léger crachin. Si en Inde les vaches sont sacrées, Bovines doit être l’œuvre d’un sage.

A.G., Les Echos

Bovines est un film magnifique. Les vaches mènent la danse. Majestueuses, sensibles, volontaires, maternelles, mécontentes, blessées, prisonnières, résignées. (…) Avec simplicité, Emmanuel Gras signe un film profondément calme. Entre le land art et le pamphlet végétarien, les angles choisis apportent une charge émotionnelle et narrative insoupçonnée… à cette vie normande vue sous l’oeil de bœuf.

Amalia Casado, Grand Ecart

Pour qui n’aurait jamais vu de vaches que depuis un train lancé à grande vitesse, Bovines sera l’immersion dans une quatrième dimension. Le documentaire d’Emmanuel Gras se passe du commentaire en off et ne mixe d’autre musique que celle du vent, des oiseaux, des meuglements et du pas lourd des charolaises. (…) À force de patience, Emmanuel Gras a su transformer son premier long métrage en expérience sensitive.

Nicolas Azalbert, Les Cahiers du cinéma

Emmanuel Gras réussit un coup de maître, une esthétique sans défaut. (…) Bovines est un documentaire qui laisse parler la vache et la nature qui l’environne. Ces bovines nous apprennent d’elles-mêmes qui elles sont, qui elles aiment et où elles vivent. C’est captivant.

Diane, Le Blog du Cinéma

Ce pourrait être d’un ennui mortel. C’est au contraire, très curieusement, une belle invitation au voyage.

Isabelle Régnier, Le Monde

Les yeux ouverts sur la ruralité à l’état brut, le réalisateur capture les moments de grâce de la vie des vaches Une nonchalance qui fascine, une plongée fantastique au cœur du troupeau, un cinéma bio dans l’air du temps. Simplement hypnotisant.

Ava Cahen, Clap ! Mag

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Cyrille Carillon

Ingénieur du son & Fondateur

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